La laïcité, jusqu’où ? (Cahiers de doléances IX)

Certains en parlent et lui font dire ce qu’elle ne dit pas. Certains parlent de laïcité « positive », d’autres « excluante ». Elus, citoyens, intellectuels s’opposent et se divisent sur le sens à lui donner.

 

Dans ce numéro de Cahier de doléance, Caroline Fourest aborde le contournement de la 1905 pour accompagner la création de lieux de cultes, la reconfessionnalisation de villes comme Saint-Denis, la question des menus séparés ou des accompagnantes scolaires, mais aussi sur la question — moins souvent posée — des établissements confessionnels sous influence intégriste, catholiques et musulmans, malgré leurs contrats avec l’Etat.

Rendez-vous à l’Observatoire de la laïcité avec son président Jean-Louis Bianco et l’un de ses membres, Patrick Kessel. Avec Jacqueline Costa-Lascoux, directrice de recherche au CNRS. Avec le maire de Saint-Denis et des militants laïques de la ville ayant fui l’islamisme en Algérie. Avec une déléguée de la FCPE favorable à ce que des mères puissent accompagner les sorties scolaires avec leur voile. Puis nous croisons les regards de députés : Christophe Caresche du PS et Christian Kert de l’UMP.

 

Homos des familles comme les autres ? (Cahiers de doléances VIII)

La famille est plurielle. Mais toutes les familles sont-elles à égalité ? Alors que la Manif pour tous appelle à « l’abolition universelle de la GPA », et qu’en France la PMA reste réservée aux couples hétérosexuels, Caroline Fourest s’intéresse à la question de l’homoparentalité et invite à faire la part des choses entre préjugés et vrai débat soulevé par les nouveaux moyens de procréation. A la rencontre de ces familles dont on débat beaucoup mais à qui on donne peu la parole. Deux couples, l’un hétéro et l’autre homo, ayant eu recours à une GPA « éthique ». A l’écoute d’une ancienne présidente du Centre gay et lesbien opposée à la GPA pour des raisons féministes. Avant de partir en Belgique, à la rencontre de l’équipe médicale d’une centre de PMA où se rendent 300 couples de Françaises par an. Avant d’aller en débattre au Parlement européen avec une députée du Front de gauche et une députée sans étiquette (ex FN).