C’est l’histoire d’une utopie à rebours de notre époque.
Dans un monde obsédé à l’idée d’ériger des frontières, ce film vous emmène à la rencontre de Parcs où le fait de les abattre protège : la nature, les hommes, et même réconcilie les Nations.
Grâce à des Parcs sans frontières reliant des pays voisins. Des traits d’union dont rêvait Nelson Mandela, parrain de la Fondation des Parcs de la paix jusqu’à sa mort.
Allant de quelques hectares symboliques à d’immenses réserves transfrontalières, il existe actuellement 227 projets de Parcs de la Paix. Soixante ont déjà été réalisés, la moitié en Afrique, où ils permettent de cicatriser d’anciens conflits mais aussi de stimuler l’économie des pays frontaliers grâce à l’éco-tourisme.
Le film explore le Parc transfrontalier du Grand Limpopo reliant l’Afrique du Sud au Zimbabwe et au Mozambique, où une ancienne zone de chasse minée a été transformée en Parc. Un ancien soldat y a enlevé les mines qu’il avait posé dans le sol du temps de la guerre et vit maintenant grâce au Parc, comme garde forestier.
Le voyage se poursuit en Amérique latine, à la rencontre du Parc de la Amistad. Un parc de l’amitié unissant le Costa-Rica au Panama, deux pays ayant aboli leurs armées. L’ancien président du Costa-Rica, Oscar Arias, Prix Nobel de la Paix, nous en parle.
Le film poursuit en explorant un projet fou, imaginé au Moyen-Orient, par des écologistes Jordaniens et Israéliens, mais aussi des élus locaux, qui rêvent de transformer un îlot jouxtant le Jourdain en Parc de la Paix. Des civils peuvent déjà y ouvrir les barrières militaires… Le film se termine à la frontière entre la Corée du Sud et la Corée du Nord.
Dans un souffle, ce film nous permet d’apercevoir un avenir utopique mais concret, où l’écologie guide déjà la diplomatie, grâce à la beauté d’un monde partagé.